Les crises chez les personnes bipolaires se déroulent en deux phases : une phase dépressive et une phase maniaque. Pour aider un bipolaire, il faut apprendre à détecter les signes annonçant l’une ou l’autre de ces phases afin d’adopter la bonne réaction. Découvrez dans cet article les bons réflexes à avoir.
Sommaire
Bien réagir pendant la phase dépressive
Un patient souffrant de dépression bipolaire est foncièrement mélancolique, indolent et dort exagérément. Il peut aussi avoir des nausées fréquentes, des vertiges et des bouffées de chaleur. Loin d’être un manque d’enthousiasme, cet état dépressif est une vraie pathologie qui touche le système neuronal. Critiquer ou faire des remontrances à une telle personne ne lui sera donc d’aucune aide.
Pour aider un patient en début de crise, faites l’effort d’être attentif à sa souffrance et de l’aider à faire le point de la situation. Dans l’idéal, proposez-lui de manière subtile de prendre un rendez-vous chez le psychiatre. Si le trouble dépressif est à un stade avancé, des raisonnements logiques et pleins de bon sens n’auront aucun impact sur le malade. Prenez en charge les tâches quotidiennes et efforcez-vous de ne faire aucun reproche au patient.
Plus important, surveillez le patient avec discrétion et soyez attentif à d’éventuels agissements à tendances suicidaires. Gardez le contact avec le médecin afin de discuter avec lui d’une possible prise en charge clinique si le besoin se fait sentir.
Bien réagir pendant la phase maniaque
Durant la phase maniaque, le patient fait montre d’un trop-plein d’énergie. Cet éveil des sens et cette exaltation s’intensifient parfois au point de le rendre insomniaque et de se faire mal aux articulations. Auquel cas, il faudra songer à un traitement préventif comme l’Artimium 360. Dès l’apparition des premiers symptômes, il demeure possible d’alerter la personne bipolaire afin qu’elle puisse prendre ses médicaments à titre préventif. En effet, les personnes bipolaires ont une sensation de bien-être remarquables au début, d’une phase maniaque. Votre aide lui sera très précieuse afin de l’aider à éviter une aggravation.
Dans le cas d’une crise avancée, faites une croix sur la discussion entre personnes raisonnables. Prenez sur vous son attitude et ses paroles blessantes et réagissez avec passivité et bienveillance. Si vous sentez que votre présence l’insupporte, n’hésitez pas à faire appel à une personne extérieure que le patient pourra mieux tolérer.
Même si c’est dur, ne prenez pas ses attaques personnellement. Regardez-la plutôt comme une personne :
- en prise avec des troubles de l’humeur ;
- incapable de contrôler ses pulsions ;
- qui a besoin de votre compréhension.
Toutefois, restez vigilant face à tout penchant suicidaire. Si la crise devient trop inquiétante avec des accès de violences et des risques de provoquer des incidents fâcheux, contactez une équipe médicale.
Solliciter une aide extérieure
Pour mieux vivre sa bipolarité, la personne atteinte doit bénéficier du soutien de son entourage. Cette tâche ne devrait pas revenir à une seule personne. Tout ce qu’une personne bipolaire demande, c’est d’être compris et accepté par ses proches. La gestion de l’aspect psychiatrique revient aux professionnels du domaine.
En réalité, dès le moment où vous remarquez la bipolarité d’une personne maniaco-dépressive, vous devez vous mettre en relation avec des personnes compétentes en santé mentale pour un traitement médical. Évitez de bouleverser votre vie au risque de tomber vous-même dans la dépression. Rappelez-vous, les professionnels se chargeront de stabiliser l’état du patient. Il vous reviendra ensuite de l’aider à surmonter sa défaillance mentale.
Articles similaires
- Quelle est l’utilité d’une scintigraphie thyroïdienne ?
- L’essentiel à retenir sur la Desloratadine
- Angoisse nocturne : quels en sont les causes, les symptômes et les solutions ?
- Hémorroïde externe : durée de vie et traitements
- Que faut-il retenir sur la Fluoxetine ?